Un groupe d’une dizaine de jeunes est juste à côté d’une grille fermée par un cadenas et gardée. L’un d’eux, âgé de 28 ans, dit en espagnol son envie d’embarquer clandestinement sur un bateau pour pouvoir aller se construire une vie meilleure en Espagne.
« Un rêve d’enfant », dit-il. Il veut pouvoir gagner sa vie, trouver un travail comme plombier ou comme électricien, ses deux formations, et aider sa famille restée dans la région de Tétouan. Il affirme qu’un de ses amis a réussi à embarquer ce jeudi.
À la Croix-Rouge, on explique, en effet, que Ceuta n’est considérée, par les migrants, que comme un lieu de transit pour atteindre le continent européen. D’après sa responsable de la communication, Isabelle Brasero, c’est pour cela qu’une grande partie de personnes arrivées en début de semaine retournent volontairement au Maroc parce qu’elles se rendent compte qu’elles ne peuvent pas poursuivre leur voyage comme elles le pensaient, même si d’autres, donc, ne veulent pas faire marche arrière.
Comme beaucoup de migrants sont très jeunes, les autorités ont mis en place une ligne téléphonique pour que les parents, qui tentent de retrouver leurs enfants, puissent appeler afin de faciliter le regroupement familial.
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