Après l'Ethiopie, la Gambie et le Burkina Faso, le ministre des Affaires étrangères chinois termine sa tournée africaine au Sénégal, où Pékin a beaucoup investi ces dernières années.
L’autoroute Ila Touba, le Musée des civilisations noires, l’arène nationale de lutte. Autant de réalisations chinoises au Sénégal. Près de 1 200 milliards de francs CFA, soit deux milliards d’euros, ont été investis par l’Empire du Milieu dans le pays depuis 2005. Des réalisations avant tout pour les Sénégalais, explique le ministre Wang Yi.
« Nous apprécions hautement cette coopération bilatérale. Les relations entre la Chine et le Sénégal participent de la relation entre la Chine et l’Afrique. Dans l’avenir nous irons plus loin : en investissant dans l’industrie et le numérique, de manière à ce que la relation sino-sénégalaise soit pionnière dans la relation Chine-Afrique », explique le chef de la diplomatie chinoise.
Pour son homologue sénégalais, Sidiki Kaba, il faut continuer dans cette voie. « La Chine et le Sénégal entendent élargir la base de leur coopération et s’engager essentiellement dans la voie d’une coopération avantageuse mutuellement pour leurs pays dans le cadre d’un partenariat stratégique global », abonde-t-il.
Aucun élément concret ou projet à venir n’a été annoncé. Les deux ministres ont refusé de répondre aux questions des journalistes. Seules les deux télévisions d’Etat ont pu poser des questions toutes faites dont les réponses ont été lues par les ministres. Des questions qui ne portaient pas sur la dette du Sénégal, qui a emprunté en tout plus de deux milliards de dollars à la Chine. En 2017, le Fonds monétaire international avait alerté l’Etat sénégalais sur l’alourdissement de ses paiements lié à son endettement.
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