La Libye a lancé 37 mandats d'arrêt contre des rebelles tchadiens et soudanais, ainsi que des Libyens, soupçonnés tous d'être impliqués dans des attaques commises contre des installations pétrolières et une base militaire.
Des copies des mandats circulent dans les médias et sur les réseaux sociaux depuis mercredi.
Leur authenticité a été confirmée à l'Agence France-Presse par une source proche du bureau du procureur général de la Libye.
Les mandats d'arrêt ont été émis à l'encontre de 22 rebelles tchadiens, neuf soudanais et six Libyens, accusés d'avoir pris part à des attaques contre des terminaux pétroliers dans l'est libyen en 2018 et contre la base aérienne de Tamenhant, à 500 km au sud de la capitale, Tripoli.
Selon le communiqué annonçant les mandats d'arrêt, les Libyens mis en cause "ont fait appel à des éléments des oppositions soudanaise et tchadienne" pour perpétrer ces attaques.
Il ajoute que plusieurs chefs rebelles tchadiens seraient présents dans le sud de la Libye.
La porosité des frontières de la Libye avec certains pays comme le Tchad et le Soudan facilite le passage des groupes rebelles.
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