Six universitaires et intellectuels algériens ont appelé à une destitution du président Bouteflika pour raison de santé.
Ils estiment que sa santé ne lui permet plus d'exercer ses fonctions.
Dans une tribune publiée jeudi dans le quotidien francophone El-Watan, les sociologues Mohamed Hennad, Aissa Kadri et Ratiba Hadj-Moussa, l'historien Daho Djerbal, l'écrivain Mustapha Benfolid et le journaliste Cherif Rezki, réclament une "élection présidentielle anticipée au cours des mois à venir".
"L'état de santé du président Bouteflika ne cesse de se dégrader. A l'évidence, le président n'exerce plus ses fonctions constitutionnelles de manière effective, soutenue et transparente. Il n'est plus en mesure de recevoir dignement ses homologues étrangers, et il n'effectue plus de voyages officiels hors du pays", affirment les signataires de la tribune.
Depuis quelques semaines, les appels à une destitution du chef de l'Etat algérien se multiplient.
La pétition en ligne appelant le Conseil constitutionnel à constater l'empêchement du chef de l'Etat, conformément à l'article 102 de la Constitution.
M. Bouteflika, 80 ans, a été victime en 2013 d'un accident vasculaire cérébral (AVC) qui a affecté son élocution et sa mobilité.
Son état de santé fait l'objet, depuis, de nombreuses spéculations.
Mais cela ne l'a pas empêché d'être réélu en 2014 pour un 4e mandat, un record de longévité à la tête de l'Etat algérien.
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