En Egypte, le général à la retraite, Sami Anan, et dernier challenger vu comme une menace potentielle par le président Abdel Fatah al-Sissi, a été tout simplement arrêté.
Il est notamment accusé d'avoir annoncé sa candidature, samedi dernier, "sans l'autorisation des forces armées".
Il est aussi accusé d'avoir commis des crimes, donc inapte pour pouvoir briguer la magistrature suprême.
L'ex-chef d'état-major de l'armée égyptienne veut faire face au général Abdel Fatah al-Sissi, lors de l'élection présidentielle, qui doit se tenir à partir du 26 mars prochain.
«Il a été arrêté à son bureau à Zamalek et a été emmené au parquet militaire», a assuré Hisham Geneina, l'ancien chef de l'Autorité de contrôle des comptes publics et l'un des responsables de l'équipe de campagne de Sami Anan.
Aucune source officielle n'a confirmé ni démenti cette arrestation.
On reproche à l'ex-général Sami Anan d'avoir annoncé sa candidature "sans l'autorisation des forces armées et sans suivre les procédures requises pour mettre fin à son service actif dans l'armée".
Ce nouveau rebondissement à deux mois de l'élection fait suite à une série de mises à l'écart d'autres candidats potentiels.
Il s'agit notamment de l'ex-premier ministre Ahmed Chafiq, de l'avocat Khaled Ali, et du colonel Ahmed Konsowa.)
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