En Egypte, les autorités ont annoncé le démantèlement d'un vaste réseau international de trafic d'organes prélevés sur les plus pauvres. Vingt-cinq personnes ont été arrêtées dans le cadre de ce scandale qui a enflammé les médias et l'opinion publique.
Les membres du réseau vont du simple intermédiaire au professeur d'université en passant par infirmiers et médecins. Les prélèvements d'organes étaient opérés dans dix centres médicaux où des millions de dollars ainsi que des lingots d'or ont été saisis.
Selon les enquêteurs qui épluchent des dizaines d'ordinateurs et de smartphones, les clients étaient principalement des Arabes du Golfe. Les achats d'organes et même leur vol à des Egyptiens démunis ont commencé dans les années 1980.
Pour contourner l'interdiction de la vente d'organes, les trafiquants recouraient à l'artifice d'un don fictif payé par dessous-de-table. Le Parlement égyptien a adopté en 2010 une loi interdisant le don d'organes à des étrangers sauf en cas de parenté du premier degré.
Par ailleurs, le Haut Commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR) a indiqué en 2012 que de nombreux migrants africains vers Israël avaient été tués dans le Sinaï pour leur voler des organes.
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