La police congolaise a indiqué ce mercredi que les violences de ces quatre derniers jours avaient fait 31 morts sur l'ensemble du territoire. Plus de 270 « inciviques » auraient par ailleurs été interpellés.
Entre l’ONU et les officiels congolais, la guerre des chiffres macabres est déclarée. Dernière passe d’armes en date, ce mercredi 21 décembre.
Peu avant midi, le bureau du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme a légèrement revu à la baisse son bilan, indiquant qu’il a pu « [documenter] au moins 19 cas confirmés de morts par balle » dans la ville de Kinshasa. Hier, mardi 20 décembre, il évoquait au moins 20 morts.
La riposte de Kinshasa est intervenue vers 16 heures. D’abord par Lambert Mende, ministre en charge de la Communication, qui s’est dit « préoccupé par cette pratique devenue systématique depuis quelques années de la part du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme qui s’emploie à publier, sans preuves documentées, des bilans alarmants contradictoires avec ceux fournis par les autorités locales congolaises ».
La police maintient le bilan de 9 morts à Kinshasa
Presqu’au même moment, le colonel Pierre Rombaut Mwanamputu Empung donnait une conférence de presse. Sur la pelouse du commissariat général, le porte-parole de la police congolaise a fait état d’au moins 31 personnes tuées entre le 18 et 21 décembre sur l’ensemble du territoire congolais.
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