A l’issue du Colloque international sur la traite négrière qui s’est tenu à Libreville du 17 au 19 mai, le Président a proposé d'offrir la nationalité gabonaise à toutes les personnes dont les ancêtres ont été déportés. Un projet complexe à mettre en place et aux airs d'écran de fumée.
«Nous demandons le droit de retour, nous demandons le droit de choisir notre nationalité, de ne pas nous voir imposer une nationalité», a revendiqué la Française Marie-Evelyne Petrus-Barry, représentante du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) au Gabon, dans son allocution au Colloque international sur la traite négrière.
Un vœu que souhaite exaucer, à la surprise générale, le président gabonais Ali Bongo. Sa proposition s’adresse aux afro-descendants, ces ressortissants des Antilles françaises et hollandaises, des Etats-Unis, du Brésil ou de Cuba dont les aïeux ont été déportés comme esclaves lors de la traite transatlantique.
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