Lundi, dans le grand hall du ministère de l’Intérieur, l’on a vraiment cru que l’opposition gabonaise avait enfin réussi à taire ses querelles intestines. Les opposants radicaux et modérés étaient quasiment la main dans la main.
« Je pense que les différents responsables de parti ont eu à cœur l’intérêt général, estimait Guy Nzouba Ndama, membre de la Coalition pour la nouvelle République (CNR) créée par Jean Ping. C’est pour cela qu’ils ont surmonté leur égo particulier pour ne voir que l’intérêt général. Et quand l’intérêt général prime, c’est le Gabon qui gagne ».
Mais en réalité, le démon de la division n’a pas été vaincu. Sur 44 partis reconnus de l’opposition, il en manquait 3 et pas des moindres. Le vice-président de la République, le président du Conseil économique et sociale et le président du Conseil national de la démocratie ne se sont pas associés à la démarche.
« Il n’y a pas une opposition. Il y a des oppositions », a confié l’un d’eux, qui a précisé que les 3 partis présenteront chacun leur liste. L’équation sera donc compliquée, car le Centre gabonais des élections (CGE) doit être composé à parité de 5 représentants de l’opposition et 5 représentants de la majorité.
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