Des policiers y ont attaqué la prison pour libérer leur chef incarcéré pour coups et blessures sur un gendarme. Une dizaine de prisonniers auraient profité de l’incident pour prendre la poudre d’escampette.
Alors qu’ils se dirigeaient vers Libreville, ces policiers ont été stoppés puis ramenés à Tchibanga où tous sont en garde à vue selon des médias privés et les réseaux sociaux
Tout serait parti d’une dispute pour un poisson braisé dans un maquis. Selon plusieurs sources, le soir du 21 juin, il reste un poisson sur le grill quand une jeune fille passe la commande. La vendeuse dit que le poisson est déjà acheté par un monsieur également sur le stand. La jeune fille exige d’être servie. Une vive altercation verbale s'ensuit entre le premier client et la jeune fille, qui court dans un bar à côté, appeler son amoureux en renfort.
Le premier client, qui est en fait un gendarme, aurait été rossé par plusieurs personnes. Ses agresseurs sont des policiers dont le commandant du puissant service des renseignements de la province. Soigné à Tchibanga, 600 km de Libreville, où il a été bastonné, le gendarme aurait été évacué dans la capitale où il aurait été hospitalisé durant deux semaines.
De retour à Tchibanga, il porte plainte. Le commandant de police est écroué le 23 juillet. Deux jours plus tard, les responsables des unités de la police de la région lancent l’assaut sur la prison de Tchibanga. Ils libèrent leur chef et se dirigent vers Libreville. Ils sont stoppés par l’armée.
Le commandant aurait été ramené en prison. Ses éléments sont eux entre les mains de la police militaire. Tous sont suspendus de leurs fonctions.
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