Emmanuel Tamakloe, un employé ghanéen d’une société chinoise âgé de 28 ans, aurait été rendu «impuissant» après avoir été agressé par son superviseur, un Taiwanais, M. Wiah. Tamakloe, qui travaille pour la société de recyclage de plastiques Hsieh, basée à Kumasi.
Il a été frappé à l’abdomen avec un objet lourd par M. Wiah. La victime, par l’intermédiaire de ses avocats, a porté plainte devant la Haute Cour de Kumasi pour obtenir des dommages et intérêts d’un montant de 100 000 GHC.
Selon la victime, son supérieur hiérarchique l’a frappé pour la première fois avec un seau en plastique. Comme si l’acte n’était pas suffisant, il est allé plus loin et a encore frappé fort l’abdomen de la victime avec un autre plastique, ce qui lui a causé de vives douleurs aux testicules et au pénis devant les autres travailleurs.
M. Tamakloe a déclaré que le 9 octobre 2018, il se rendait au travail vers 11 h 30. L’un des ingénieurs de la société, Peter, lui a demandé de surveiller certaines machines, tandis que trois autres collègues changeaient l’un des modèles d’une machine à fabriquer les chaises en plastique.
Il a poursuivi en affirmant que M. Wiah, son patron taïwanais, avait pris d’assaut l’atelier très en colère, alors qu’il était occupé à s’occuper de l’une des machines, conformément aux instructions.
“M. Wiah m’a appelé pour me demander pourquoi j’ai permis à l’un des employés de placer des épingles utilisées dans le processus de production dans un bol au lieu du boîtier prévu à cet effet ». Raconte Tamakloe.
La réponse de la victime n’aurait pas plu à M. Wiah qui l’a frappé (Tamakloe) avec un seau en plastique. Après l’incident, M. Tamakloe demande au tribunal de lui octroyer 100 000 GHC de dommages et intérêts, y compris le stress émotionnel, physique et financier qu’il a subi.
Ce n’est pas la première fois que dans une entreprise, un employeur étranger maltraite un Ghanéen. En septembre 2018, des employeurs chinois ont poignardé un Ghanéen qui travaillait avec eux dans une entreprise de fabrication de plastique à Atonsu Fobi à Kumasi.
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