Au moins deux personnes ont trouvé la mort, ce lundi 26 février 2024, en Guinée où une grève a été lancée par la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG).
A l’appel de la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG), les mouvements syndicaux déclenché une grève illimitée.
A Conakry, la capitale du pays où cette grève a été largement suivie, des affrontements entre force de l’ordre et des jeunes ont fait deux morts et des blessés, selon des sources concordantes.
Ce mouvement de grève a paralysé le pays avec la perturbation des banques, de l’administration, des écoles et des commerces.
« Je me félicite du climat d’observation de cette grève sur toute l’étendue du territoire national. Je félicite toutes les centrales syndicales professionnelles qui sont affiliées au mouvement syndical guinéen du fait d’observer ce mot d’ordre de grève », a déclaré Amadou Diallo, Secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG).
Selon lui, « le gouvernement en face et le patronat ont compris qu’ils ont des camarades en face qui peuvent aller dans le sens contraire de leur sollicitude ».
Les grévistes réclament notamment la libération immédiate et sans condition du journaliste et leader syndical Jamal Pendessa, la baisse du prix des denrées de première nécessité et la fin du brouillage des ondes.
La Guinée est dirigée par un régime militaire depuis le coup d’État militaire de septembre 2021 contre le président Alpha Condé.
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