C’est ce qu’indique un communiqué, publié par le portail d'information guinéen Guineenews.
"Les Forces vives de Guinée (FVG) condamnent vivement la décision de la junte guinéenne de ne pas organiser, conformément à l’accord conclu avec la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) en octobre 2022, l’élection présidentielle en décembre 2024", souligne le communiqué. "Le report de la fin de la transition sans aucune concertation avec les acteurs socio-politiques compromet tout dialogue sérieux avec le comité au pouvoir près plus de deux ans de transition, la Guinée ne dispose toujours pas de projet de Constitution, ni de code électoral, ni d’organe de gestion des élections."
En mars dernier, le premier ministre guinéen Amadou Bah a déclaré que la période de transition ne prendrait pas fin avant 2025 au plus tôt, en raison des défis auxquels le pays est actuellement confronté relate TASS.
En septembre 2021, le colonel Mamadi Doumbouya, commandant des forces spéciales de Guinée, a annoncé la prise du pouvoir et la détention du président Alpha Condé. Les rebelles ont abrogé la Constitution et ont créé des organes de direction pour la gouvernance du pays. En octobre 2021, Mamadi Doumbouya a prêté serment en tant que président de la Guinée pour une période de transition. Les militaires ont annoncé qu'ils resteraient au pouvoir jusqu'à la fin de l'année 2024, date à laquelle les élections rétabliraient une forme civile de gouvernement, mais ce calendrier a depuis été révisé.
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