
"Soyons réalistes", a déclaré jeudi à un petit groupe de journalistes le ministre et porte-parole du gouvernement, Albert Damantang Camara, en reprochant aux grévistes de réclamer des augmentations de salaire trop élevées et sans distinction entre "les enseignants du primaire ou du collège".
"Cela ne se passe jamais comme ça. La revendication est posée d'une manière telle qu'il nous est impossible d'y répondre", a-t-il ajouté, alors que le mouvement déclenché lundi par Aboubacar Soumah se poursuivait pour la quatrième journée consécutive.
Le porte-parole du gouvernement a aussi suggéré à M. Soumah, membre de la faction dissidente du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) de "quitter l'illégalité".
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