Premier geste des autorités : la libération de l’ancien président Alpha Condé, qui était jusque-là, en résidence surveillée au domicile de son épouse. Depuis samedi, le professeur Alpha Condé est libre de ses mouvements : il peut recevoir et rencontrer sa famille politique. Et surtout : il peut s’exprimer librement.
2nd geste : la création du « cadre de concertation inclusif », conçu pour instaurer un dialogue avec la classe politique. La semaine dernière, le ministre de l’Administration du territoire a demandé à chaque coalition de parti de faire des propositions de chronogramme. Mais à ce jour, aucun débat et aucune décision n'a été prise. Problème : le travail de fond n’a pas démarré et l’ultimatum de la Cédéao a expiré. A ce stade, les autorités n’ont pas annoncé de date consensuelle pour un retour du pouvoir aux civils.
Côté Cédéao, les menaces de sanctions économiques et financières sont bien réelles : elles ont même un caractère « automatique » dès lors que les engagements n’ont pas été tenus, indique une bonne source.
Face à cela, Conakry reste de marbre : « le gouvernement guinéen n’agit pas sous des contraintes ou sous le dictat de qui que ce soit », a souligné Ousmane Gaoual Diallo, le porte-parole du gouvernement.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article