
En mars, des résidents munis de bâtons et de machettes, soutenus par une équipe environnementale, ont pu récupérer une école catholique prise d'assaut par plus de 100 présumés gangsters. Cette action de contestation, applaudie par de nombreux soutiens, reste cependant l'un des rares triomphes isolés face à des groupes armés bien établis, fréquemment appuyés par certains hommes politiques et membres de l'élite haïtienne.
La condition humanitaire demeure alarmante. Ces dernières années, plus d'un million d'individus ont été déracinés en raison de la violence.
En 2024, les Nations Unies ont enregistré plus de 5 600 décès en lien avec la criminalité. Bien que soutenue par une mission de l'ONU dirigée par la police kenyane, la Police nationale d'Haïti a des difficultés à maîtriser la violence. La mission à l'échelle mondiale demeure constamment sous-financée et largement déficitaire en personnel, ne comptant que 1 000 agents déployés sur les 2 500 initialement prévus.
En 2024, les Nations Unies ont enregistré plus de 5 600 décès en lien avec la criminalité. Bien que soutenue par une mission de l'ONU dirigée par la police kenyane, la Police nationale d'Haïti a des difficultés à maîtriser la violence. La mission à l'échelle mondiale demeure constamment sous-financée et largement déficitaire en personnel, ne comptant que 1 000 agents déployés sur les 2 500 initialement prévus.
Pour contrer l'influence grandissante des gangs, les États-Unis ont déclaré officiellement vendredi que deux importantes entités, Viv Ansanm et Gran Grif, seront considérées comme des organisations terroristes étrangères.
Viv Ansanm est une coalition de poids, alors que Gran Grif exerce une autorité prédominante dans la partie centrale du pays. Cependant, cette mesure engendre des préoccupations au sein des ONG, redoutant qu’elle n'entrave encore plus leurs actions humanitaires, particulièrement en ce qui concerne l'accès à l'alimentation et à l'eau potable, fréquemment soumis à des discussions avec les bandes armées.
Viv Ansanm est une coalition de poids, alors que Gran Grif exerce une autorité prédominante dans la partie centrale du pays. Cependant, cette mesure engendre des préoccupations au sein des ONG, redoutant qu’elle n'entrave encore plus leurs actions humanitaires, particulièrement en ce qui concerne l'accès à l'alimentation et à l'eau potable, fréquemment soumis à des discussions avec les bandes armées.
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