C'est sous la juridiction de la Cour de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), que le gouvernement nigérian a pris cette décision.
Abuja s'est engagée à verser 50 milliards de nairas, soit 139 millions d'euros, en dédommagement aux victimes de ce conflit sanglant.
Cette indemnisation sera versée à quelque 500 survivants qui ont eu à faire face au "danger inhérent causé par les explosifs qui ont été abandonnés" après la guerre, indique le procès-verbal.
Onze états, qui comprenaient l'ancien Biafra ainsi que quelques Etats annexées par le mouvement séparatiste pendant la guerre, sont concernés.
Les autorités se sont également engagées à verser 38 milliards de nairas (90 millions d'euros) pour déminer la région et construire des écoles, des tribunaux, des églises et des mosquées.
Près de cinquante ans après la fin du conflit, le pays fait face à de nouvellesrevendications sécessionnistes.
Les principaux groupes indépendantistes tels que le Mouvement pour les peuples indigènes du Biafra (Ipob) et le Mouvement pour la réalisation de l'Etat souverain du Biafra (Massob) réclament un référendum d'autodétermination.
Ces mouvements armés accusent le pouvoir du président Muhammadu Buhari, musulman originaire du nord, de répression violente.
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