Au Kenya, suite des contestations après les élections générales du début du mois. Le principal parti d’opposition, la Super Alliance nationale (NASA), dénonce des pressions sur certains candidats.
Après l’élection présidentielle, ce sont les élections des gouverneurs qui sont concernées par des contestations. La Super Alliance nationale ou NASA accuse en effet le parti au pouvoir, Jubilee, de faire chanter des candidats de l’opposition avec des intimidations et des menaces de poursuites judiciaires ou fiscales.
Les candidats de l’opposition proclamés vainqueurs dans 17 des 47 comtés du pays, devraient alors déclarer leur défaite pour échapper à ce traitement.
Le parti d'opposition déclare aussi contester une vingtaine de résultats dans plusieurs villes-clés dont Nairobi, Garissa ou Machakos. Des villes remportées par le parti au pouvoir. Un algorithme serait, d'après la Super Alliance nationale, à l'origine de ces victoires.
Le parti d'opposition a perdu 11 postes de gouverneurs lors des dernières élections, au profit du parti du président Uhuru Kenyatta. Et elle le dit : l'opposition ne laissera pas le parti au pouvoir enrayer les gains démocratiques réalisés depuis 2010 par le Kenya.
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