Un dernier rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) alerte sur le nombre de morts sur les routes dans le monde avec 1,35 million de personnes tuées chaque année. La moitié d’entre elles sont des piétons ou des conducteurs de deux-roues et représente la première cause de mortalité chez les jeunes de 15 à 29 ans. L'Afrique reste le continent le plus touché.
Les accidents de la route dans le monde représentent aujourd’hui la principale cause de décès chez les jeunes de 15 à 29 ans, mais également chez les enfants de 5 à 14 ans. Selon cette étude, la route tue plus que le sida, la tuberculose ou les maladies diarrhéiques pour tous les groupes d’âges confondus.
Comme souvent, les pays à faible revenu - même si l’on y compte beaucoup moins de véhicules immatriculés - recensent plus de décès.
Taux les plus élevés en Afrique et Asie du Sud-est
Le nombre de morts varie entre plus de 9 à plus de 26 sur 100 000 habitants. Les Amériques et l’Europe ont les taux les plus bas, tandis que l’Afrique et l’Asie du Sud-est ont les plus élevés.
Les législations et aussi les comportements évoluent en ce qui concerne la gestion de la vitesse, du contrôle de l’alcoolémie au volant, de la nécessité du port du casque ou de la ceinture de sécurité.
Pourtant les perspectives de réduire de moitié le nombre de morts sur les routes d’ici 2020 ne pourront pas être réalisées. Selon l’OMS, la volonté politique doit être encouragée et la responsabilité de chaque acteur renforcée. D’autant qu’en matière de sécurité routière, les éléments de réponses sont définis, il ne manque plus qu’à les appliquer.
En Afrique, les piétons et cyclistes plus vulnérables
Sur le continent africain, les accidents représentent la principale cause de décès chez les plus jeunes entre 5 et 29 ans. Si l’étude porte sur tous les pays, ceux à faible revenu sont fortement plus exposés aux risques routiers.
L’Afrique reste le continent le plus touché. Les piétons et cyclistes y sont particulièrement vulnérables notamment à cause du mauvais état des infrastructures. Il faut ajouter à cela le manque de services d’urgence ou tout simplement de soins à prodiguer rapidement pour sauver une vie.
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