L'ancien vice-président zambien Nevers Mumba a évité la prison grâce à son ministère.
Nevers Mumba a plaidé qu'en tant que pasteur sa congrégation souffrirait s'il allait en prison.
L'ecclésiastique et homme politique a été condamné mardi pour abus de pouvoir par le tribunal de Lusaka.
Les accusations portent sur des faits qui remontent à l'époque où il était ambassadeur de la Zambie au Canada entre 2009 et 2011.
Il a été reconnu coupable d'avoir attribué un contrat à une entreprise canadienne pour effectuer des travaux d'électricité à la résidence officielle du haut-commissaire de la représentation diplomatique.
Il a également été reconnu coupable de ne pas avoir suivi la bonne procédure lors de l'attribution d'un autre contrat pour des travaux d'électricité et de tapis, ainsi que pour la construction d'un bureau dans la même résidence.
Après l'annonce de son verdict, Mumba a plaidé en faveur d'une atténuation de sa peine car ses fidèles ne pouvaient pas œuvrer sans lui.
Le magistrat a accepté cette requête venant de celui qui a exercé les fonctions de vice-président du pays entre 2003 et 2004. Il ne purgera donc aucune peine privative de liberté.
Mumba est toujours impliqué dans la politique et chef d'une faction de l'ancien parti au pouvoir, le Mouvement pour la démocratie multipartite (MMD).
Mais le journal zambien Daily Mail a déclaré que la condamnation signifierait qu'il ne pourrait ne pas être candidat à la présidence.
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