Deux réparateurs de téléphone portable ont publié les vidéos pornographiques d’une dame mariée qui avait mis à la disposition de l’un d’eux son portable pour réparation.
Un scandale sexuel a éclaboussé la vie de S. D. Cette mariée, si l’on s’en tient à ses déclarations reprises par Les Echos, voulait tout simplement faire plaisir à son mari. C’est ainsi qu’elle s’est filmée toute nue dans sa chambre et a ensuite envoyé à son époux les images.
Son téléphone portable en panne, elle s’est rendue à Keur Massar auprès du réparateur Ousseynou Seck. Après accord sur le montant de 25.000 FCFA pour la réparation, elle a laissé l’appareil entre les mains de Seck. Lorsque le portable a été allumé, O. Seck a appelé S. D. pour lui demander son code de déverrouillage pour vérifier si tout était en marche.
La dame, qui était un peu sceptique au début à l’idée de remettre son code, a fini par céder et le lui a envoyé. C’est ainsi que Ousseynou Seck est tombé sur les vidéos nues dans la galerie de sa cliente S.D.. pour on ne sait quelle raison, il a fait appel à son collègue M. W. Ba pour qu’il les lui supprime. Au lieu de s’en tenir à ce qui lui avait été demandé, M. W. B les a transférées sur son portable. Et au bout de quelques jours, il se permet même d’entrer en contact avec la plaignante via message WhatsApp pour lui confier qu’il détient ses vidéos pornographiques. Aussitôt, il commence à la faire chanter.
Apeurée, S.. le bloque immédiatement. Mais son maitre-chanteur continuait toujours à la harceler en utilisant d’autres numéros de téléphone. C’est quand elle n’en pouvait plus de ces menaces qu’elle a saisi les éléments enquêteurs. Pour neutraliser son maître-chanteur, elle fait semblant d’accepter et lui donne un rendez-vous à Niague.
Les deux réparateurs de téléphones sont alors arrêtés et inculpés pour des faits de collecte illicite de données à caractère pornographiques et tentative d’extorsion de fonds. Placés sous mandat de dépôt le 26 avril dernier, ces prévenus ont été jugés hier, vendredi 3 mai, devant le tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye sans assistance d’un avocat.
Face au juge, chacun a essayé de nier en donnant sa version des faits. Les mis en cause qui ont demandé la clémence du tribunal ont été condamnés à 2 ans de prison dont 6 mois ferme pour collecte illicite et diffusion d’images à caractère pornographique, après leur relaxe du délit de tentative d’extorsion de fonds.
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