Human Rights Watch accuse la police congolaise d'avoir exécuté sommairement au moins 27 personnes, lors de répression de gangs dans la capitale.
Les crimes auraient été commis entre mai et décembre 2018 dans le cadre de l'opération "Likofi 4" visant des membres de gangs présumés selon un rapport de Human Rights Watch.
La police en République démocratique du Congo nie ces allégations.
Le chef de la police de Kinshasa, le général Sylvano Kasongo, accusé dans le rapport d'être impliqué de près dans l'opération, a réfute les allégations.
"La police à Kinshasa n'a tué de personnes. Nous les arrêtons et les traduisons devant la justice", a-t-il déclaré.
Selon le rapport, la police aurait mené l'opération Likofi - signifiant "coup de poing" en langue locale - entre mai et décembre 2018.
Des policiers souvent en tenue civile ont appréhendé et rassemblé des jeunes hommes non armés pendant la nuit, les ont tués et se sont souvent débarrassés de leur corps près de chez eux dans le but apparemment de faire croire que les meurtres étaient un crime urbain, a indiqué le rapport.
Le président Felix Tshisekedi, qui a prêté serment le mois dernier, a promis de mettre fin aux violations des droits humains commises par les forces de sécurité congolaises qu'il a souvent critiquées pendant le mandat de son prédécesseur, Joseph Kabila.
Le porte-parole de Tshisekedi, Vidiye Tshimanga, a refusé de commenter le rapport.
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