Les deux concerts de Koffi Olomidé ont été annulés en Zambie.
L'artiste congolais est persona non grata dans le pays d'Afrique australe.
Le musicien de rumba congolaise, Koffi Olomidé, a été interdit d'entrer en Zambie à cause des allégations criminelles qui pèsent sur lui dans ce pays d'Afrique australe et en France.
Il lui est reproché une agression sur un photojournaliste en Zambie lors d'une précédente tournée.
Il est également accusé d'avoir agressé sexuellement ses danseuses, de les avoir séquestrées et de les avoir fait travailler sans permis en France.
Avant sa visite annulée, Olomidé - qui vit en République démocratique du Congo - a décrit la Zambie comme sa "deuxième maison" et a déclaré qu'il aimerait se produire dans ce pays avant de "mourir".
Les excuses du chanteur de 62 ans ont été également diffusées par la radio zambienne.
Il n'aborde pas spécifiquement les allégations contre lui, mais dit qu'il aime les femmes zambiennes !
Olomidé, dont le vrai nom est Antoine Christophe Agbepa Mumba, était censé donner deux spectacles en Zambie ce mois.
Cependant le gouvernement zambien avait prévenu qu'il serait arrêté dès qu'il mettrait le pied dans le pays.
Samedi, l'ambassade de France en Zambie a également appelé à l'arrestation de Koffi Olomidé.
L'ambassadeur de France en Zambie, Sylvain Berger, a menacé d'impliquer Interpol pour arrêter Olomidé, qui, selon lui, n'a pas encore été blanchi des accusations portées contre lui en France.
L'étoile de la rumba - connue pour son habillement et son style de vie - n'est pas étranger à ce type de revers et de controverses.
En 2016, il a été filmé en train de donner des coups de pied à sa danseuse à son arrivée au Kenya.
Il a été rapidement expulsé du pays.
En 2012, il a été reconnu coupable en RDC d'avoir agressé son producteur.
Le tribunal a condamné le chanteur à trois mois de prison avec sursis.
L'altercation avec son producteur, Diego Lubaki, portait sur une dette d'environ 3 700 $, a laissé entendre le tribunal.
En 2008, Koffi Olomidé a été accusé d'avoir donné un coup de pied à un cameraman de la chaîne de télévision privée RTGA de la RDC et d'avoir casser sa caméra lors d'un concert dans la capitale, Kinshasa, suite à un désaccord sur les droits d'enregistrement.
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