
De nationalités différentes, les mis en cause sont poursuivis pour association de malfaiteurs, exercice illégal de la pharmacie, trafic de produits médicaux, publicité non autorisée, mise en danger de la vie d’autrui, atteinte à la santé publique, blanchiment de capitaux et tentative de corruption. Libération a dressé leurs profils; chacun avait un rôle bien défini dans le trafic.
C. Badagbon (Togolais) : responsable des livraisons et du stock, il a reconnu avoir vendu des produits non autorisés, notamment des aphrodisiaques. Il affirme avoir transféré près de 18 millions de francs CFA à un certain Ayoub, présenté comme directeur de la société.
M. A. Ndour (Tchadienne) : responsable de la confirmation des commandes, elle dirigeait une équipe de 30 employés. Elle admet que les produits venaient de Dubaï, mais affirme ignorer leur composition exacte.
A. Dieng (Sénégalaise) : chargée de la livraison, elle a déclaré ne disposer d’aucune preuve d’homologation pour les produits, précisant qu’elle ne faisait qu’exécuter les consignes de ses supérieurs.
Y. Outnouamar (Marocain) : bien qu’il nie tout lien direct avec Cod in Africa, il a reconnu avoir manipulé de grosses sommes liées à l’entreprise et tenté de corrompre des policiers avec 500 000 F CFA.
A. Samoura (Sénégalaise) : gestionnaire de stock, elle a indiqué avoir reçu les produits via un groupe WhatsApp nommé Stock Sénégal, sans connaître leur origine ni leurs éventuels dangers pour la santé.
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