Le Liban est carrément plongé dans le noir depuis octobre 2021 suite au dysfonctionnement de deux centrales après l’épuisement de leurs dernières réserves de fuel.
Les deux dernières centrales qui fonctionnaient encore ont cessé de produire du courant par faute de carburant, plongeant des millions d’habitants dans l’obscurité ou presque.
La Banque Libanaise fait face à une difficulté pour financer l’achat du fuel nécessaire pour faire tourner les centrales électriques. De ce fait, par faute de liquidités, l’État n’importe plus de carburant qu’au compte-gouttes, en quantités insuffisantes pour la production d’au moins 500 mégawatts et le maintien opérationnel du réseau électrique. La production est tombée à 270 mégawatts samedi, entraînant l’arrêt total de l’alimentation en électricité.
Aujourd’hui, le peu d’électricité qui est fourni aux foyers libanais est produit par du carburant offert par l’Irak. Un autre projet qui consiste à acheminer du gaz égyptien et de l’électricité de Jordanie via la Syrie n’a toujours pas été concrétisé. Cette option permettrait d’augmenter entre 6 et 8 heures l’alimentation en électricité.
La crise libanaise est décrite par la Banque mondiale comme l’une des pires dans l’histoire du monde depuis 1850. Le pays connaît depuis des mois des rationnements draconiens de courant. Il s’agit de la deuxième panne totale en un mois. Les coupures paralysent la vie de la population et plusieurs secteurs vitaux. Comme les commerces, les hôpitaux pâtissent des rationnements.
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