Quatre projets d'accords ont été signés mercredi 23 octobre lors de la venue à Bangui de la délégation tchadienne, composée de quatre ministres et menée par celui des Affaires étrangères tchadien, Abderramane Koulamallah.
Le plus important concerne la sécurité frontalière. « On veut aider la Centrafrique et se débarrasser des bandits armés qui circulent. Cela permettra d'éviter toutes les accusations réciproques qu'on a connues dans le passé », explique le ministre.
Le projet de force mixte à la frontière entre les deux pays est encore une ébauche : une sous-commission doit être créée, mais le Tchad veut dupliquer le dispositif en place à sa frontière avec le Soudan.
Une « coopération entre États »
Il s'agit d'une nouvelle preuve de décrispation entre les deux pays, après la réouverture du point de passage de Sido, fin mai dernier, après dix ans de fermeture, qui permet le passage des populations.
Le chef de la diplomatie tchadienne a toutefois clarifié un point : il s'agit bien d'une « coopération entre États », et les seuls interlocuteurs du Tchad sont les autorités et les militaires centrafricains, même si les mercenaires russes de Wagner sont présents dans les zones frontalières côté RCA pour contrôler les mines artisanales.
Le porte-parole du gouvernement tchadien a aussi repoussé toute rumeur sur de récents accrochages avec eux. Suite à ces deux jours de réunions, les représentants des deux pays ont également promis de poursuivre le rapprochement et d'approfondir les coopérations commerciales ou agricoles.
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