Les dirigeants du Tchad, du Nigéria, du Niger et de la République centrafricaine se sont réunis dans la capitale tchadienne, N'Djamena, pour discuter de la détérioration de la situation sécuritaire dans les zones attaquées par les militants de Boko Haram.
Le sommet d'une journée a examiné les moyens de renforcer les capacités de la Force opérationnelle multinationale interarmées qui combat les insurgés islamistes.
Cette force, appuyée par les pays occidentaux, regroupe des militaires du Tchad, du Cameroun, du Niger et du Nigeria pour surveiller la région du lac Tchad avec l'aide de comités de vigilance composés de citoyens locaux.
Le président du Bénin - dont le pays fournit des troupes à la force - a également été invité.
Lors de leur rencontre à huis clos, "les chefs d'Etat et de gouvernement ont exprimé leur profonde préoccupation face à la recrudescence des attaques" et affirmé vouloir "changer d'approche dans la lutte contre BokoHaram".
Les présidents du Nigeria, du Niger et du Tchad, ainsi que le Premier ministre camerounais, ont demandé au terme du sommet "le soutien" de la communauté internationale dans la lutte contre le groupe jihadiste.
L'ONU estime que plus de deux millions de personnes ont été déplacées par la crise dans la région du lac Tchad, en raison de conflits violents, du changement climatique et de l'extrême pauvreté.
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