Jusque-là, personne n'a véritablement été tenu pour responsable des crimes commis pendant la guerre civile au Liberia.
Dans la nuit du 29 juillet 1990, une unité d'élite de l'armée du président d'alors, Samuel Doe, ouvre le feu sur l'église luthérienne Saint-Pierre à Monrovia, où des civils non armés s'étaient réfugiés.
Environ 600 d'entre eux avaient été tués, y compris des enfants.
Beaucoup parmi ceux qui ont survécu aux premiers tirs ont été ensuite poursuivis et achevés à coups de machettes.
Selon les survivants, c'est un homme qui répond au nom de Moses Thomas qui commandait à l'époque l'unité responsable de ce massacre.
Moses Thomas a déclaré à la BBC que ces accusations étaient ''sans fondement''.
De l'avis de certains experts, le massacre de ces centaines de civils est certainement l'un des pires crimes de masse perpétrés durant les années de guerre civile dans le pays.
Plusieurs milliers de personnes ont trouvé la mort dans cette guerre, alors que des millions de civils ont pris le chemin de l'exil.
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