RFI est consternée par le verdict du tribunal militaire de Yaoundé qui vient de condamner Ahmed Abba, son correspondant en langue haoussa au Cameroun, à 10 ans de prison ferme. Il s'agit de la peine minimale pour le motif de « blanchiment de produits du terrorisme » retenu contre lui. L'accusation d’« apologie du terrorisme » avait été écartée en raison des preuves irréfutables fournies par RFI (la traduction de l'ensemble des productions d’Ahmed Abba sur son antenne en haoussa).
Les avocats d’Ahmed Abba font appel de cette décision incompréhensible. Alors qu'aucune preuve n'a été apportée au dossier, cette condamnation est celle d'un journaliste qui n'a fait qu'exercer son métier.
Au-delà de la condamnation d'Ahmed Abba, c'est la liberté d'informer et d'être informé qui est mise en cause. RFI en appelle à la mobilisation générale de tous ceux qui dans le monde se battent pour défendre ce droit fondamental.
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