La venue de cette mission d’évaluation et de reconnaissance a été discutée entre le Premier ministre Ariel Henry et le président kényan William Ruto suite à l’annonce du Kenya disant qu’il était prêt à diriger une force multinationale en Haïti et à déployer un contingent de 1 000 policiers pour aider à former et à aider la police haïtienne à rétablir la normalité sur l'île et à protéger les installations stratégiques.
La délégation de plus d’une vingtaine de personnes séjournera dans le pays pendant trois jours. Elle a déjà effectué une visite à l’ambassade des États-Unis à Port-au-Prince, rapporte Radio Télé Métronome. Selon ce même média haïtien, une cartographie des gangs à travers tout le pays devrait être présentée à la mission
Dans la capitale haïtienne, la présence de la délégation kényane est partagée. En attendant, même si la situation s’est un peu calmée dans certaines zones en proie à la violence des bandes armées, la direction de la police nationale d’Haïti assure avoir entrepris des opérations contre la terreur provoquée dans plusieurs quartiers de Port-au-Prince et dans le département de l’Artibonite.
Des mesures ont été prises également afin de mobiliser l’ensemble des effectifs des unités spécialisées, dans le but de renforcer la capacité opérationnelle de l’institution policière et d'intensifier les efforts de démantèlement des gangs.
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