La réaction des chefs d’Etats de la Communauté des Etats et de l’Ouest, de l’Union africaine ainsi que celle de l’ONU ne se sont pas faites attendre face à la situation qui prévaut au Mali. Ces organisations exigent la libération sans condition du président de la transition Bah N’Daw et de son Premier ministre Moctar Ouane.
Face à la situation confuse qui prévaut au Mali, les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union africaine (UA) prennent position. Dans un communiqué dont 7info s’est procuré copie, l’organisation sous-régionale condamne la détention par la junte du Président de la transition et son Premier ministre. Un acte que ces organisations qualifient de faits extrêmement graves.
Cela « ne peut être toléré au regard des dispositions pertinentes de la CEDEAO et de l’Union africaine », menace le président de la commission de la CEDEAO. Non sans inviter les militaires à retourner dans les casernes. La CEDEAO et l’UA demandent en outre une libération immédiate et sans conditions des autorités gardées dans les casernes et exhortent les parties maliennes à privilégier l’esprit de dialogue et de responsabilité pour régler les malentendus autour de la mise en place du gouvernement.
Les Nations unies ne sont pas en reste. Antonio Guterres, le Secrétaire général s’est dit préoccupé par la situation au Mali et appelle au calme. « Je suis profondément préoccupé par la nouvelle de la détention de dirigeants civils de la transition malienne. J’appelle au calme et à leur libération inconditionnelle. Mon Représentant spécial travaille en étroite collaboration avec la CEDEAO, l’UA et tous les autres acteurs internationaux soutenant la transition politique en cours », a-t-il déclaré.
Depuis l’après-midi du lundi 24 mai 2021, une situation confuse règne au Mali. La junte militaire qui a fait asseoir le président Ibrahim Boubacar Kéita il y a quelques mois, a mis aux arrêts le président de la transition Bah N’Daw et son Premier ministre Moctar Ouane.
Ces responsables de la transition sont détenus au camp militaire de Kati à une quinzaine de kilomètres de Bamako.
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