Les leaders de ce regroupement ont dénoncé une nouvelle entorse aux principes démocratiques et aux libertés fondamentales.
Dans une récente note rendue publique, le gouverneur du District de Bamako a pris la décision de prohiber toutes les activités du regroupement d’opposition appelé « Synergie d’Action pour le Mali ». L’autorité administrative a motivé sa décision par le contexte sécuritaire et les risques de trouble à l’ordre public.
Deux organisations membres de cette coalition avaient déjà été interdites d’activités sur le territoire malien. Il s’agit de la Coordination des mouvements, associations et sympathisants (CMAS) de l’imam Mahmoud Dicko et l’association « Kaoural Renouveau » de Elhadj Aboudou Touré. Ces organisations sont accusées de représenter une menace pour l’ordre public et la sécurité, ce qui justifierait leur mise à l’écart de la scène politique.
Synergie d’actions pour le Mali a dénoncé une «nouvelle entorse aux principes démocratiques et aux libertés fondamentales.
Certains acteurs politiques ont invité les autorités à respecter les principes démocratiques et garantir les libertés fondamentales de tous les citoyens, y compris ceux qui sont membres de la Synergie d’Action pour le Mali.
Cette interdiction intervient au moment où se déroulent des activités commémoratives du 33e anniversaire des événements du 26 mars 1991 marqués par la chute de la dictature de l’ancien président feu Moussa Traoré, l’instauration de la démocratie et du multipartisme.
De plus, ce mardi 26 mars 2024 marque juridiquement la fin de la transition politique au Mali, conformément au chronogramme de 24 mois établi par les autorités à partir de mars 2022.
En septembre 2023, les autorités ont annoncé un « léger report » de la présidentielle initialement fixée entre février et mars 2024. A ce jour, aucune nouvelle date de ce scrutin n’a été proposée.
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