"Je suis le juge Soungalo Koné, enlevé à Niono", dit-il, visiblement sous la dictée de ses geôliers, qu'il ne cite pas nommément, au début de cette vidéo de six minutes adressée à sa famille et diffusée sur les réseaux sociaux.
Après avoir récité quelques versets du Coran, il demande en langue locale bambara au gouvernement malien de libérer les jihadistes détenus dans les prisons et l'application de la charia dans le pays, afin d'obtenir sa propre libération.
M. Koné avait été enlevé dans la nuit du 16 au 17 novembre par des hommes armés dans sa maison de Niono, à 340 km au nord-est de la capitale Bamako, selon une source policière locale.
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