Neuf personnes ont été tuées et plus
de 300 arrêtées au cours des manifestations antigouvernementales
mercredi contre de nouvelles taxes au Kenya, interdites par les
autorités, selon une commission des droits humains et une source
officielle.
Ces rassemblements organisés dans plusieurs villes du pays ont été émaillés de pillages et d'affrontements entre manifestants et forces de l'ordre, les premiers lançant des pierres, les seconds répliquant par des tirs de gaz lacrymogènes et à balles réelles.
Neuf personnes ont été tuées au cours de cette nouvelle journée de mobilisation de l'opposition, selon la Commission nationale kényane des droits de l'Homme (KNCHR), une organisation indépendante, assurant à l'AFP se baser sur un décompte de la police.
La Commission a demandé l'ouverture d'enquêtes sur les violences policières et les pillages, avertissant que le pays était "au bord de l'anarchie".
Selon la KNCHR, quatre personnes ont été tuées à Mlolongo, dans la banlieue de Nairobi, et cinq autres dans différentes villes du Kenya, et de nombreuses autres personnes et membres des forces de l'ordre ont été blessées.
Dans un communiqué, la KNCHR "condamne fermement la force excessive exercée par la police lors de l'arrestation de manifestants. Si le maintien de la loi et l'ordre est crucial, il ne doit jamais se faire au détriment des droits de l'homme et des droits fondamentaux et libertés des individus".
Un premier bilan de la police mercredi faisait état de six personnes tuées par balles par les forces de l'ordre.
"312 personnes qui ont directement ou indirectement planifié, orchestré ou financé les manifestations violentes et les actes d'anarchie (de mercredi), dont un député, ont été arrêtées et seront poursuivies pour diverses infractions pénales", a déclaré de son côté le ministre de l'Intérieur Kithure Kindiki, vilipendant le "hooliganisme" et "l'anarchie".
"La recherche d'autres responsables (de ces violences) est en cours", a-t-il ajouté.
- Fin de "l'impunité" -
A l'origine de la mobilisation anti-gouvernementale, le vétéran de l'opposition kényane, Raila Odinga, plusieurs fois candidat malheureux à l'élection présidentielle, a accusé mercredi la police d'avoir "tiré, blessé et tué des manifestants", notamment à Nairobi.
Mercredi, le ministre de l'Intérieur avait fustigé "la violence généralisée" et "les pillages", tout assurant que "cette culture de l'impunité va prendre fin".
Dans le bidonville de Kangemi à Nairobi, 53 enfants ont été hospitalisés mercredi, certains inconscients, après que des gaz lacrymogènes eurent été tirés près de leurs salles de classe.
Ces incidents ont eu lieu quelques jours après d'autres manifestations meurtrières contre le gouvernement du président William Ruto dans plusieurs villes du pays.
Au moins six personnes ont été tuées vendredi dernier au cours de ces rassemblements, selon le ministère de l'Intérieur. Des ONG ont alors dénoncé une violente répression policière.
Début juillet, le président Ruto a promulgué une loi de finances qui instaure une série de nouvelles taxes, malgré les critiques de l'opposition et de la population de ce pays touché par une forte inflation.
L'alliance Azimio de Raila Odinga entend organiser des manifestations chaque semaine contre la politique menée par le gouvernement.
M. Odinga a été défait par William Ruto à la présidentielle d'août 2022, mais en conteste toujours les résultats, estimant que la victoire lui a été "volée".
Ces rassemblements organisés dans plusieurs villes du pays ont été émaillés de pillages et d'affrontements entre manifestants et forces de l'ordre, les premiers lançant des pierres, les seconds répliquant par des tirs de gaz lacrymogènes et à balles réelles.
Neuf personnes ont été tuées au cours de cette nouvelle journée de mobilisation de l'opposition, selon la Commission nationale kényane des droits de l'Homme (KNCHR), une organisation indépendante, assurant à l'AFP se baser sur un décompte de la police.
La Commission a demandé l'ouverture d'enquêtes sur les violences policières et les pillages, avertissant que le pays était "au bord de l'anarchie".
Selon la KNCHR, quatre personnes ont été tuées à Mlolongo, dans la banlieue de Nairobi, et cinq autres dans différentes villes du Kenya, et de nombreuses autres personnes et membres des forces de l'ordre ont été blessées.
Dans un communiqué, la KNCHR "condamne fermement la force excessive exercée par la police lors de l'arrestation de manifestants. Si le maintien de la loi et l'ordre est crucial, il ne doit jamais se faire au détriment des droits de l'homme et des droits fondamentaux et libertés des individus".
Un premier bilan de la police mercredi faisait état de six personnes tuées par balles par les forces de l'ordre.
"312 personnes qui ont directement ou indirectement planifié, orchestré ou financé les manifestations violentes et les actes d'anarchie (de mercredi), dont un député, ont été arrêtées et seront poursuivies pour diverses infractions pénales", a déclaré de son côté le ministre de l'Intérieur Kithure Kindiki, vilipendant le "hooliganisme" et "l'anarchie".
"La recherche d'autres responsables (de ces violences) est en cours", a-t-il ajouté.
- Fin de "l'impunité" -
A l'origine de la mobilisation anti-gouvernementale, le vétéran de l'opposition kényane, Raila Odinga, plusieurs fois candidat malheureux à l'élection présidentielle, a accusé mercredi la police d'avoir "tiré, blessé et tué des manifestants", notamment à Nairobi.
Mercredi, le ministre de l'Intérieur avait fustigé "la violence généralisée" et "les pillages", tout assurant que "cette culture de l'impunité va prendre fin".
Dans le bidonville de Kangemi à Nairobi, 53 enfants ont été hospitalisés mercredi, certains inconscients, après que des gaz lacrymogènes eurent été tirés près de leurs salles de classe.
Ces incidents ont eu lieu quelques jours après d'autres manifestations meurtrières contre le gouvernement du président William Ruto dans plusieurs villes du pays.
Au moins six personnes ont été tuées vendredi dernier au cours de ces rassemblements, selon le ministère de l'Intérieur. Des ONG ont alors dénoncé une violente répression policière.
Début juillet, le président Ruto a promulgué une loi de finances qui instaure une série de nouvelles taxes, malgré les critiques de l'opposition et de la population de ce pays touché par une forte inflation.
L'alliance Azimio de Raila Odinga entend organiser des manifestations chaque semaine contre la politique menée par le gouvernement.
M. Odinga a été défait par William Ruto à la présidentielle d'août 2022, mais en conteste toujours les résultats, estimant que la victoire lui a été "volée".
1 Commentaires
Anonyme
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merci pour votre attention et suis très sur que avec lui beaucoup vont trouver satisfaction
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