Le procès de deux adolescentes soupçonnées d’homosexualité au Maroc s’est ouvert, vendredi. Un procès qui met en lumière "une société marocaine tiraillée entre ceux qui défendent les libertés individuelles et les tenants d’un certain conservatisme".
L’affaire défraie la chronique. Deux jeunes filles âgées de 16 et 17 ans, arrêtées le 28 octobre au Maroc, comparaissaient, vendredi 25 novembre, devant le tribunal de première instance de Marrakech pour de présumés actes homosexuels, un crime dans le royaume chérifien. Surprises sur le toit d’une maison en train de s’embrasser et de s’enlacer, les adolescentes avaient été dénoncées puis livrées à la police par la mère de l’une d’entre elles. Détenues durant une semaine, elles avaient ensuite été remises en liberté provisoire.
Lors de leur procès, dont le verdict doit être rendu le 9 décembre prochain, les jeunes filles ont "nié ce qui figurait dans le procès-verbal, à savoir qu’elles entretiennent une relation homosexuelle, et ont déclaré que leur relation était amicale", a expliqué à l’AFP Me Rachid Al Ghorfi, l’un des trois avocats de la défense ... Lire la suite ici
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