Malgré le changement de régime au Mali, Paris confirme sa présence dans le pays et son engagement à lutter contre l'extrémisme violent.
La France va poursuivre ses opérations militaires contre les militants islamistes au Mali malgré le coup d'Etat qui a conduit à l'éviction et à la détention du président Ibrahim Boubacar Keïta, a déclaré la ministre française des forces armées, Florence Parly.
Le président français Emmanuel Macron a appelé à un retour à un régime civil, déclarant que "la lutte contre les groupes terroristes et la défense de la démocratie et de l'État de droit sont indissociables".
La France, ancienne puissance coloniale du Mali, dispose de plusieurs milliers de soldats dans cet État d'Afrique occidentale pour combattre les groupes militants islamistes.
Certains de ces djihadistes, affiliés à Al-Qaïda et au groupe de l'État islamique, sont basés dans les déserts du nord du Mali, d'où ils se sont répandus dans les pays voisins, en particulier au Burkina Faso et au Niger.
La position de la France n'est pas différente de celle des Nations Unies et de la CEDEAO qui appellent à un retour à l'ordre constitutionnel.
Les dirigeants des pays d'Afrique de l'Ouest doivent discuter jeudi du coup d'État militaire au Mali lors d'une vidéoconférence.
Le bloc régional, a déjà annoncé la suspension du Mali, ainsi que la fermeture de ses frontières.
La CEDEAO envisage également d'imposer des sanctions aux personnes impliquées dans le coup d'État de mardi.
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