La Namibie dénonce avec force la décision "injuste et discriminatoire" de l'Union européenne (UE) de l'inclure dans sa liste noire de 17 paradis fiscaux.
En raison d'un problème de communication, nous n'avons pas respecté une date-limite, mais cela ne fait pas de la Namibie un pays non-coopératif ou un paradis fiscal
Calle Schlettwein, Ministre namibien des Finances
"La Namibie ne peut être considérée selon aucun critère objectif comme un paradis fiscal", a plaidé M. Schlettwein, "la Namibie est même plutôt victime des mouvements de capitaux illicites, ainsi que cela a été montré dans les Paradise Papers".
Windhoek a attribué cette décision à un problème de "communication" avec les autorités de Bruxelles.
Devant la presse, le ministre namibien des Finances Calle Schlettwein a reconnu avoir dépassé la date-butoir fixée par l'UE pour répondre à ses questions sur le sujet.
Il a jugé "injuste, partiale, partisane, discriminatoire et biaisée" la décision de Bruxelles.
[La Namibie est le seul pays d'Afrique subsaharienne figurant sur cette liste.] Copyright de l’imageAFP
Image captionLa Namibie est le seul pays d'Afrique subsaharienne figurant sur cette liste.
Les 28 pays de l'UE ont adopté mardi une liste noire de 17 paradis fiscaux exerçant leurs activités hors de leurs frontières, assortie de sanctions s'ils ne se plient pas aux demandes européennes.
La Namibie est le seul pays d'Afrique subsaharienne figurant sur cette liste.
Parmi les critères retenus par l'UE figurent la transparente et l'équité fiscales, ainsi que la mise en place de mesures contre l'optimisation fiscale agressive.
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