Depuis plusieurs semaines, les Nations unies tirent la sonnette d’alarme sur les risques d’une famine catastrophique en Somalie. Alors que l’ONU peine à réunir des fonds pour tenter d’éviter ce drame, la moitié des habitants de ce pays de la corne de l’Afrique, soit 6,2 millions de personnes, attendent une aide alimentaire d’urgence, selon l’Organisation mondiale de la santé.
En 2011, une crise alimentaire semblable avait fait 260 000 morts dans une indifférence quasi générale. Cette année, le Nigeria et le Yémen sont aussi concernés par la menace.
Et deux régions sont déjà décrétées en état de famine au Soudan du Sud. Point commun de ces quatre pays ? Ils sont ravagés par des guerres de longues dates.
Crises politiques
Car si la sécheresse est le premier facteur du manque de nourriture, la situation de « catastrophe nationale », annoncée par le gouvernement somalien résulte aussi des conflits armés qui frappent la Somalie depuis plus de vingt ans.
Le groupe terroriste Al-Shebab, en particulier, sévit toujours et force à l’exode de milliers de Somaliens.
De Mogadiscio à Dinsoor en passant par Wajid et même par le nord du Kenya, le photographe Giles Clarke s’est rendu à la rencontre des Somaliens, du 3 au 9 mars 2017, en collaboration avec le Bureau de coordinations des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha). Voici un portfolio de son travail.
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