C'est dans une ambiance houleuse que la plénière de la Commission nationale électorale autonome et permanente (Cenap) a débuté dans la matinée mercredi 30 août. Une réunion décisive, puisqu'elle précède l'annonce des résultats par le ministre de l'Intérieur, Pacôme Moubelet-Boubeya. Au sein de la Commission nationale électorale, les discussions entre l’opposition et la majorité achoppent sur l’une des neuf provinces du pays, le Haut-Ogooué, fief de la famille Bongo Ondimba. Dans cette province, le président sortant obtiendrait 95,46% des suffrages selon le procès-verbal qui devait servir de base au débat et auquel l’AFP a eu accès.
Un score provisoire et très contesté, qui donnerait à Ali Bongo Ondimba la victoire avec 49,80% des suffrages, contre 48,23% pour son rival Jean Ping, soit avec une avance de 5 594 voix sur les 27 805 électeurs inscrits au total. Des résultats contestés par Jean Ping, qui s’est proclamé « élu » dimanche. Ses représentants au sein de la Cenap demandent un décompte « bureau par bureau » dans la province du Haut-Ogooué, comme le demande également l’Europe. Ce que refuse René Abogué Ella, président de l’institution.
1 Commentaires
Anonyme
En Septembre, 2016 (07:55 AM) Que l'UE demande à mr.ping d'accepter les résultat. En démocratie même avec une et une seule voie dans ce cadre d'un et un seul tour ALI serait président du Gabon.Si PING aime le Gabon il ne devrait pas pousser le peuple à la violence.
Acause de son intérêt égoïste il veut bruler le gabon.
Non et non mr ping ,le père Bongo vous a fait de toute pièces.Vous vous pouvez vous cacher dans une ambassade,mais ou ira ceux à qui vous demandez de descendre dans la rue ?
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