Une attaque a eu lieu dans le village de Kyaghala à l'Est de la RDC, faisant 25 civils, samedi soir. Ils auraient attaqués un village à la machette.
Des sources politiques locales font le bilan de 24 victimes, décapitées à la machette et une femme tuée par balle. Au cours de la dernière année, la violence interethnique s'est accrue dans la région.
"Cette incursion des Maï-Maï Mazembe dans le village vient
enflammer le conflit interethnique dans la région", déclare Hope Kubuya, un responsable de la société civile locale.
Le groupe Maï-Maï Mazembe est composé de ressortissants des communautés Nande, Hunde et Kobo et s'oppose aux miliciens du groupe Nyatura. La localité de Nyanzale où le massacre a eu lieu est peuplée majoritairement de Hutu.
La dernière attaque d'envergure dans la région remonte à Noël 2016 lorsque 35 civils au moins avaient été tués dans les attaques réciproques de miliciens des deux groupes.
Les Hutus, rwandophones, sont largement considérés comme des étrangers par les communautés se considérant comme "autochtones", comme les Nande, les Hunde ou les Kobo.
Cette querelle sur la "nationalité" se superpose à des conflits fonciers liés à une migration vers le nord de cultivateurs contraints d'abandonner leur terre du Sud de la province pour des raisons économiques liées au prix du foncier ou sous la pression de grands propriétaires.
Avec la BBC
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