La cérémonie d'investiture du nouveau président de la République démocratique du Congo a eu lieu jeudi 24 janvier, à la mi-journée au palais de la Nation. L’opposant Félix Tshisekedi est devenu cinquième président du pays, mais le premier dans l’histoire du pays à le devenir démocratiquement. Dans son discours d'investiture, qui a duré près d’une heure et au cours duquel il a eu un malaise, il a salué ce jour historique.
Félix Tshisekedi est officiellement devenu jeudi le cinquième président de République démocratique du Congo. À la tribune, Joseph Kabila et Félix Tshisekedi étaient côte à côte, un symbole fort pour ce pays qui n'avait jamais connu d'alternance pacifique.
Avec eux, le Kényan Uhuru Kenyatta, le seul chef d'État étranger à avoir effectué le déplacement à Kinshasa. Plusieurs pays africains comme l'Angola, le Congo-Brazzaville, le Burundi ou la Tanzanie avaient envoyé des représentants de rang inférieur. Quant aux Etats-Unis et aux pays européens, ils étaient représentés par leurs ambassadeurs.
Officiée par la Cour constitutionnelle, cette céromie d'investiture a connu trois temps forts. Tout d’abord, la prestation de serment du nouveau président de la République Démocratique du Congo avec la remise des symboles du pouvoir : l'emblème, la Constitution et les armoiries, et le discours d'investiture.
Ceux qui espéraient un discours de rupture pour cette passation de pouvoir historique auront peut-être été surpris. Est-ce parce qu'il se sait fragile dans sa position de président élu mais sans majorité à l'assemblée ? Dans un discours résolument rassembleur, Félix Tshisekedi a promis d'œuvrer à la « réconciliation » et tendu la main à ses deux adversaires malheureux à la présidentielle, Emmmanuel Ramazani Shadary et Martin Fayulu, pour qui le nouveau président a dit tout son « admiration », n'hésitant pas à le qualifier de « soldat du peuple ». Ce dernier n'était pas présent et continue de contester sa défaite.
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