Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a procédé jeudi à un mini-remaniement gouvernemental, après la récente démission du ministre de l'Intérieur et le décès de la ministre de l'Environnement.
Ce remaniement, était attendu, il intervient à six mois des élections générales, pendant lesquelles le Congrès national africain, au pouvoir, tentera de conserver le pouvoir qu'il contrôle depuis la fin officielle de l'apartheid en 1994.
C'est le 13 novembre dernier que le ministre de l'Intérieur Malusi Gigaba avait démissionné, emporté par un scandale à la sex-tape et des accusations de mensonge sous serment devant la justice.
Ce proche de Jacob Zuma le président sud-africain a été remplacé jeudi par Siyabonga Cwele, qui occupait le portefeuille des Télécommunications.
La ministre de l'Environnement Edna Molewa, décédée en septembre, a elle été remplacée par Nomvula Mokonyane, la ministre de la Communication.
Dans le cadre de ce mini-remaniement, le président Ramaphosa a conservé des ministres très controversés, dont Bathabile Dlamini en charge du Développement social qui est accusée d'avoir également menti sous serment.
Les élections prévues l'an prochain seront un test clé pour l'ANC, le parti de Nelson Mandela qui a enregistré un revers historique lors des municipales de 2016.
Le président Ramaphosa s'est engagé à lutter contre la corruption et relancer l'économie du pays.
Mais la première puissance industrielle du continent a plongé cette année dans la récession.
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