Les manifestants exigent toujours l'abrogation de la loi des finances 2018, le départ des forces militaires étrangères du pays et des meilleures conditions de vie.
Les principaux leaders de la société civile arrêtés en mars pour organisation et participation à une manifestation interdite et destruction de biens publics, et libérés en juillet disent vouloir faire plier le gouvernement en organisant ces manifestations.
Ils reprochent au budget 2018 d'accorder des cadeaux fiscaux aux multinationales et d'appauvrir les couches sociales défavorisées à travers des nouvelles impositions.
La manifestation a vu la participation de milliers de citoyens dans la capitale. Des marches similaires ont eu lieu à l'intérieur du pays.
Contrairement au 11 mars dernier, la manifestation de samedi a été autorisée. Elle a été pacifique et sous la vigilance d'un important dispositif sécuritaire.
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