La société Kosmos Energy a annoncé une autre découverte de gaz naturel après le forage du puits d'exploration Yakaar-1, situé dans le bloc de Cayar Offshore Profond. Ces réserves estimées à 15 billions de pieds cubes, en plus de celles découvertes dans Teranga-1 l'année dernière, permettront de soutenir un deuxième centre de production de Gaz Naturel Liquéfié (GNL) à prix compétitif.
Selon le communiqué publié, cette nouvelle découverte de Kosmos Energy, étend son taux de succès en exploration à 100%, au large du Sénégal et de la Mauritanie.
Yakaar-1 est le premier puits d'une série de quatre essais indépendants des zones utiles des chenaux sous-marins du bassin situés au-delà de l'inclinaison du système en pente ouvert avec la découverte de Tortue-1.
Situé dans le bloc de Cayar Offshore Profond à environ 95 kilomètres au Nord-Ouest de Dakar, dans presque 2 550 mètres d'eau, le puits a été foré jusqu'à une profondeur totale d'environ 4 700 mètres.
Yakaar-1 a croisé une colonne d'hydrocarbures bruts de 120 mètres (394 pieds) dans trois accumulations dans l'objectif principal du Cénomanien inférieur, et a rencontré 42 mètres (138 pieds) de zone productrice nette. Les résultats du puits confirment la présence d'épais sables de réservoir empilés, sur une très vaste zone, avec une très bonne porosité et perméabilité.
Andrew G. Inglis, Président-directeur général de Kosmos a déclaré qu'avec cette découverte Kosmos détient un taux de succès de 100 % dans le bassin, avec six puits d'exploration et d'évaluation consécutifs forés à ce jour, ce qui confirme que leur modèle géologique et leurs outils géophysiques sont bien étalonnés.
«Yakaar-1 a découvert une importante ressource de gaz. Conjointement avec la découverte de Teranga-1 réalisée l'année dernière, nous croyons que cette ressource soutiendra un deuxième centre de production de GNL à prix compétitif.
Le résultat confirme en outre notre perception de l'échelle du système pétrolier au large de la Mauritanie et du Sénégal, notamment les systèmes de chenaux sous-marins du bassin, pour lesquels les risques sont maintenant encore plus réduits, puisque le puits démontre que le réservoir et le piège sont tous les deux fonctionnels dans ces zones utiles pas encore testées», dit-il.
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