Vendredi 22 Novembre, 2024 - 10:00 AM / Abidjan +33
Vendredi 22 Novembre, 2024 - 10:00 AM / Abidjan +33
Afrique

Sénégal: les enseignants réclament une augmentation des indemnités logement

Partages sur Facebook Partages sur Twitter + Partages sur WhatsApp
Single Post
Sénégal: les enseignants réclament une augmentation des indemnités logement

Au Sénégal, les perturbations dans le secteur de l'éducation se poursuivent avec un appel à la grève totale lancé mercredi 21 mars. Les dernières discussions entre les six principaux syndicats et les autorités sénégalaises se sont soldées par un échec après avoir buté sur l'indemnité de logement dont les syndicats réclament l'augmentation. Les grèves à répétition paralysent l'enseignement depuis plusieurs mois au Sénégal.

Aliou Dione, professeur d'histoire géographie à Dakar, habite avec sa famille dans un petit appartement d'un quartier populaire. C'est ce que son salaire d'enseignant lui permet de payer à Dakar. Alors cette semaine, il a décidé de participer au mouvement social et de faire grève.

« Le salaire et l’indemnité, le tout réuni, ne permettent pas à l’enseignant de vivre de façon décente et cela impacte sur la qualité des enseignements et des apprentissages », explique-t-il.

Depuis dix ans les indemnités de logement des enseignants n'ont pas augmenté. Elles sont de 60 000 francs CFA, et c'est selon les syndicats, insuffisant pour se loger dignement. Passer à 100 000 francs CFA d'indemnités mensuelles ; c'est ce que ces syndicats d'enseignants demandent. Les autorités elles proposent 75 000 francs CFA. 

« Nous sommes un pays sous-développé, il faut que tout le monde le comprenne. Nos ressources sont limitées et on ne peut pas aller au-delà de nos possibilités financières », affirme Mohamed Diagne, un responsable du ministère de l’Education.

Le baccalauréat, le brevet de fin d'études moyennes et le certificat de fin d'étude élémentaire doivent se tenir comme prévu dans trois mois. Mais dans les établissements qui suivent le mouvement social, les élèves ont pris beaucoup de retard. Abdoulaye Fané, le président de l'Union nationale des parents d'élèves, craint une année blanche. « Nous comprenons le sentiment des syndicalistes mais à côté du droit de grève, il y a le droit à l’éducation que les syndicalistes doivent prendre en compte », a-t-il déclaré.

Depuis quelques jours, ce sont les élèves eux-mêmes qui ont manifesté pour demander aux autorités et aux syndicats de trouver enfin une solution à la crise scolaire.

 
Partages sur Facebook Partages sur Twitter + Partages sur WhatsApp

0 Commentaires

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.

Commentez cet article

Auteur Commentaire : Poster votre commentaire
Banner 01

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email

Identifiez-vous

Don't have an account? Registration
OR