Le procès pour corruption du président déchu Omar el-Béchir, au pouvoir durant trois décennies, s'est ouvert lundi au Soudan, où le processus de transition vers un pouvoir civil attend toujours son premier acte concret avec la désignation des membres du conseil souverain.
L’ex-chef de l’État, déposé par l’armée le 11 avril en réponse à des manifestations massives, est arrivé lundi matin devant un tribunal de Khartoum, escorté par un imposant convoi militaire. Détenu dans une prison de Khartoum, Omar el-Béchir, 75 ans, a été informé par le parquet qu’il faisait face à des accusations de « possession de devises étrangères, de corruption » et trafic d’influence.
En charge de l’instruction, le brigadier Ahmed Ali a affirmé devant la cour qu’Omar el-Béchir avait reçu 90 millions de dollars (81 millions d’euros) du prince héritier saoudien Mohamed Ben Salman.
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