Le désormais ex-président du Soudan, Omar el-Béchir renversé par l’armée le jeudi 11 avril, est encore aux mains des militaires. Arrêté, il est placé dans un lieu sûr, affirme l'armée.
La chute de Béchir suscite de l’espoir à la Cour pénale internationale qui réclame son transfèrement. depuis des années. La CPI poursuit El-Béchir pour génocide, crimes contre l’humanité, crimes de guerre commis dans la guerre du Darfour. Mais les nouvelles autorités militaires au pouvoir ne semblent ne pas être disposées à livrer l’ex-général au pouvoir depuis plus de 30 ans.
Dans un communiqué, Human Rights Watch (HRW) a demandé aux nouvelles autorités de livrer « immédiatement » Omar el-Béchir à La Haye. « Les victimes des plus graves crimes du Darfour ne devraient pas attendre plus longtemps pour obtenir justice », indique RFI.
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