Le Conseil constitutionnel du Sénégal doit publier dimanche la liste définitive des candidats à l'élection présidentielle du 24 février.
A l'approche de la publication définitive de la liste des candidats à l'élection présidentielle, la tension monte entre le pouvoir et l'opposition.
Après le dépôt des candidatures et un premier tri, cinq dossiers avaient été retenus et certains exclus du processus électoral comme l'ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, et Karim Wade avaient déposé des recours.
Les deux leaders de l'opposition seront situés dimanche sur leur sort. Mais d'ici là, le ton monte entre le pouvoir et l'opposition par voie d'organe de presse interposée.
Si l'on s'en tient à la revue de la presse sénégalaise, la présidentielle du 24 février sera particulièrement tendue en raison du climat de "règlement de compte politique" qui souffle sur le pays depuis bientôt deux ans.
Dans une vidéo postée sur sa page officielle, Barthélemy Dias, le maire de Sacré-Cœur Dakar, met en garde le Conseil constitutionnel quant à sa responsabilité en cas de chaos dans le pays.
"Nous ne sommes pas des poltrons, et on ne reculera pas car le Sénégal nous appartient. Nous ferons tout pour montrer aux sénégalais le vrai visage du président du Conseil constitutionnel Pape Omar Sakho pour que si demain le Sénégal tombe dans le chaos les gens sauront qui est le seul responsable" soutient Barthélemy Dias.
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