La défense des présumés auteurs de la tentative d’attaque de la prison militaire de Ouagadougou (MACA, où sont détenus des présumés putschistes), a estimé jeudi que le Tribunal militaire n’est pas compétent pour trancher l’affaire, avant de demander «la nullité de la procédure pour violation de la loi et de la Constitution».
Le procès de l’affaire dit «Madi Ouédraogo et 28 autres», relatif à la tentative d’attaque de la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) afin de libérer les principaux présumés instigateurs du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, renvoyé deux semaines plus tôt, a repris ce jeudi matin à 8h TU, a constaté un journaliste de l’AIB.
A la reprise à 10H15 mn, après une suspension d’environ deux heures, les échanges ont essentiellement porté sur les exceptions évoquées par les avocats de la défense. Ceux-ci ont estimé que le tribunal militaire n’est pas compétent par traiter de l’affaire.
Les inculpés de ce procès sont principalement des éléments de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Ils sont accusés, entre autres, de «détention illégale d’armes de guerre et d’«association de malfaiteurs», des infractions punies par la loi.
Ces militaires, selon les chefs d’accusation, projetaient d’attaquer la MACA pour libérer les présumés cerveaux du coup d’Etat manqué du 16 septembre 2015 dont les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé.
En plus de la MACA, ces ex-RSP devaient attaquer des positions de l’armée burkinabè, suivant un plan devant être mis en exécution le 31 décembre 2015.
L’ouverture de ce procès devrait être suivie de celle des autres dossiers, notamment l’attaque de la poudrière de Yimdi, l’affaire du pont Nazinon, ainsi que le dossier du putsch manqué, intitulé «Ministère public contre le général Gilbert Diendéré».
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