Les avions d'Équatorial Congo airlines (Ecair) sont interdits de décoller depuis le 10 octobre par l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) qui lui réclame des impayés, selon une lettre de cette agence de régulation dont l'AFP a obtenu copie.
En raison de l’endettement, la direction générale de l’Asecna vient d’instruire la suspension de la fourniture des services de la navigation aérienne à tous les vols d’Ecair sur toutes les plateformes Asecna à compter du 10 octobre 2016 », indique la lettre adressée par l’Asecna à l’Agence congolaise de l’aviation civile (Anac) qui en accusé réception le 17 octobre.
La lettre ne donne aucune indication sur le montant de la dette réclamée.
La direction des relations publiques d’Ecair n’a pas pu être jointe par l’AFP. Contactées par l’AFP, les autorités congolaises n’ont pas réagi immédiatement à cette information.
Une source proche de cette direction a affirmé sous couvert d’anonymat que c?est à partir de jeudi que la compagnie a commencé à appliquer « effectivement » la décision de l’Asecna.
Vendredi à l’aéroport de Maya-Maya de Brazzaville aucun vol Ecair n’était programmé au grand dam de ses clients qui ont découvert une note sur ses bureaux sur laquelle on pouvait lire : « pour des raisons opérationnelles, la compagnie Ecair vous informe que tous nos vols domestiques, régionaux et internationaux sont suspendus ».
Créée sur décision du gouvernement congolais en 2011, Ecair dessert les deux principales agglomérations congolaises : Brazzaville et Pointe-Noire, puis Ollombo (nord). A partir de Brazzaville elle relie également des villes africaines telles Libreville, Douala, Bamako, Dakar et d’autres plus lointaines, notamment Paris, Dubaï et Beyrouth.
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